Le nom Noravank signifie “nouveau monastère”, inclus dans la liste provisoire du Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO en 1996. Il mérite le detour pour sa remarquable facture architecturale et decorative, autant que pour sa situation au Coeur d’une forêt dense envahie par les mûriers aux fruits délicieux.
Il semble que le monastère a été construit en deux temps. Du premier ensemble (936), qui comprenait une église, un gavit (nartex), un portique et une léproserie, on ne distingue que quelques ruines.
L’église principale du complexe c’est Surb Stépanos (Saint-Etienne) construite en 1216-1223 par l’architecte Siranès. En 1216-1223 le prince Liparit Orbélian et l’évêque Sarguis Orbélian firent construire cette église. En 1261, le fils de Liparit ordonna la construction d’un gavit gravement endommagé par un séisme en 1321. On confia la reconstruction à Momik qui était à la fois architecte, miniaturiste et sculpteur et vécut vers 1260-1330.
En 1275, un frère de Sembat, autre fils de Liparit, fit construire la petite église Saint-Grégoire l’Illuminateur derrière l’église principale pour servir de mausolée à Sembat mort en 1273. Depuis, bien d’autres Orbélian, l’ont rejoint, dont un, décédé en 1300, qui a fait sculpter sur sa pierre tombale une étrange figure de lion.
Le dernier édifice du complexe l’église Surb Astvatsatsine (Sainte-Mère-de-Dieu) construite en 1339 est le dernier chef-d’oeuvre de Momik.
Partout dans le monastère il y a des khatchkars de différents siècles, il y en a un près de l’église de la Sainte-Mère-de-Dieu. C’est la tombale de Momik.
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